L'exotisme indochinois dans la litterature francaise depuis 1860 (2 vol) [Indochinese Exoticism in French Literature since 1860]
by Louis Malleret
A pioneering study on French colonial literature and 'exoticism' from 1860 to the 1930s.
Type: e-book
Publisher: Larose Editeurs, Paris
Edition: digital version by L'Harmattan, Paris. (with introductions by Henri Copin and François Doré, EAN 9782343044040
Published: 1934
Author: Louis Malleret
Pages: 482
ISBN: 978-2-343-04404-0
ADB Library Catalog ID: eFRLITMAL1
This edition of Louis Malleret’s 1934 book was introduced by two specialists in French literature on Indochina, Henri Copin and François Doré.
Accordin to Copin, Malleret
dégage quelques-uns des thèmes qui sont l’identité même de cette littérature, l’opium et ses sortilèges, la femme avec ses mirages, la confrontation des cultures et parfois leur fascination réciproque. S’il n’est pas le premier, il est celui qui a cherché le plus profondément les substrats concrets et sensibles de cet exotisme. Enfin, et surtout, Malleret fait une distinction nette entre cet exotisme et le fait colonial, qu’il désigne comme un obstacle au contact des cultures : “de tous les préjugés qui obscurcissent le regard de l’Européen […], le plus tyrannique est celui qui lui vient de la satisfaction de se savoir un conquérant. (vol 1., p 51). [brings out some of the themes that are the very identity of this literature: opium and its spells, women with their mirages, the confrontation of cultures and sometimes their mutual fascination. If he is not the first, he is the one who has searched most deeply for the concrete and sensitive substrates of this exoticism. Finally, and above all, Malleret makes a clear distinction between exoticism and the colonial fact, which he designates as an obstacle to contact with cultures: “of all the prejudices that clouds the gaze of the European […], the most tyrannical is that which comes to him from the satisfaction of knowing himself to be a conqueror. (vol 1., p 51).
François Doré — whose Bangkok bookstore of rare books on Indochina was a researcher’s gold mine for many years — lauded the vast scope of this study,
un prodigieux catalogue de 261 auteurs et de quelque 376 titres. Environ quarante-six ans de littérature coloniale, si l’on considère comme premier roman indochinois L’Opium de Paul Bonnetain publié en 1886, et que Louis Malleret a dû terminer la rédaction de sa somme publiée en 1934, vers 1932. L’oeuvre brillante reste cependant subjective, et il nous a paru intéressant de dresser une sorte de classement des auteurs favoris de l’écrivain, de deviner ceux qu’il n’aime pas beaucoup et pourquoi, d’essayer de retrouver les ouvrages manquants et la raison de leur absence, tout en sachant qu’il aurait été bien ambitieux de sa part d’imaginer une liste exhaustive de publications parfois confidentielles, et venant souvent de la lointaine métropole. Au classement de ses favoris, Louis Malleret né cache pas son admiration pour ceux que l’on considère encore aujourd’hui comme les maîtres de cette littérature,.Jules Boissière, avec 60 citations, reste l’auteur préféré ; mais pas très loin derrière, on retrouve Albert de Pouvourville /Matgioi (58 citations) et entroisième position, Jean Marquet « le juste » (52 citations). Derrière ce tiercé gagnant, arrive d’une manière assez surprenante, une femme, Jeanne Leuba, l’épouse de l’archéologue Henri Parmentier (44 citations). Juste après elle, le géologue Jacques Deprat devenu l’écrivain Herbert Wild, qui sera cité 42 fois. Peut-être pour avoir été un des rares auteurs à mettre en scène les habitants de la Haute-Région, qui, regrette Malleret, «n’apparaissent […] dans les livres qu’à titre épisodique» (vol II, 85). Arrive ensuite un peloton serré de grands auteurs, Émile Nolly et René Crayssac (29 citations), puis Eugène Pujarniscle (27), et enfin le Cambodge avec George Groslier (24) et le Laos de Jean Ajalbert (23). Plus loin, arriveront Luc Durtain (19), Paul Bonnetain le précurseur (18), Madame Clotilde Chivas-Baron (15), exaequo avec le Charentais Jean d’Estray. Le très bel écrivain Henry Daguerches semble un peu injustement et pauvrement noté avec seulement dix citations. Le lecteur d’aujourd’hui sera certainement surpris de constater que deux grands écrivains célèbres sont pratiquement absents de l’oeuvre de Malleret, Claude Farrère et André Malraux. […] L’amusant roman paru en 1926, Leurs petites majestés de Maurice Larrouy (pseudonyme de René Milan), cocasse aventure du roi du Cambodge et des femmes de son harem le long des côtes d’Annam, a été oublié. Peut-être n’a‑t-il pas été jugé suffisamment sérieux par Malleret. Il y a aussi le roman de Jules Cherbonnier, Madame Minh-Chau paru en 1929, mais à Paris et chez un éditeur confidentiel qui a peut-être échappé aux rabatteurs parisiens de l’auteur. Certains oublis demeurent sans explications. Jacques Méry, (pseudonyme de Bernard Bourotte) est ignoré. Pourtant son beau roman Cavernes date de 1931 et son essai sur la vie coloniale, Capture, de l’année précédente. Oublis d’autant plus incompréhensibles que ces deux ouvrages ont été publiés pour l’un à Saïgon, et pour l’autre chez NRF/Gallimard. Donc parfaitement accessibles à Malleret. A‑t-il voulu, là encore, sanctionner l’amitié qui liait Malraux et Bourotte ? Bien difficile à dire. [a prodigious catalogue of 261 authors and some 376 titles. About forty-six years of colonial literature, if we consider Paul Bonnetain’s Opium, published in 1886, as the first Indochinese novel, and that Louis Malleret must have finished writing his published sum in 1934, around 1932. The brilliant work remains subjective, however, and it seemed interesting to us to draw up a sort of classification of the writer’s favourite authors, to guess those he doesn’t like very much and why, to try to find the missing works and the reason for their absence, while knowing that it would have been very ambitious of him to imagine an exhaustive list of sometimes confidential publications, and often coming from the distant metropolis. In the classification of his favourites, Louis Malleret does not hide his admiration for those who are still considered today as the masters of this literature. Jules Boissière, with 60 quotes, remains the favourite author; but not far behind, we find Albert de Pouvourville /Matgioi (58 citations) and in third place, Jean Marquet “the just” (52 citations). Behind this winning trio, comes in a rather surprising way, a woman, Jeanne Leuba, the wife of the archaeologist Henri Parmentier (44 citations). Just after her, the geologist Jacques Deprat who became the writer Herbert Wild, who will be cited 42 times. Perhaps for having been one of the rare authors to feature the inhabitants of the Haute-Région, who, Malleret regrets, “appear […] in books only episodically” (vol II, 85). Then comes a tight group of great authors, Émile Nolly and René Crayssac (29 citations), then Eugène Pujarniscle (27), and finally Cambodia with George Groslier (24) and Laos by Jean Ajalbert (23). Further on, Luc Durtain (19), Paul Bonnetain the precursor (18), Madame Clotilde Chivas-Baron (15), tied with the Charentais Jean d’Estray. The very fine writer Henry Daguerches seems a little unfairly and poorly noted with only ten citations. Today’s reader will certainly be surprised to note that two great famous writers are practically absent from Malleret’s work, Claude Farrère and André Malraux. […] An amusing novel published in 1926, Leurs petites majestés by Maurice Larrouy (pseudonym of René Milan), a comical adventure of the king of Cambodia and the women of his harem along the coast of Annam, has been forgotten. Perhaps Malleret did not consider it serious enough. There is also Jules Cherbonnier’s novel, Madame Minh-Chau, published in 1929, but in Paris and by a confidential publisher who may have escaped the author’s Parisian informers. Some omissions remain unexplained. Jacques Méry (Bernard Bourotte’s pseudonym) is ignored. However, his fine novel Cavernes dates from 1931 and his essay on colonial life, Capture, from the previous year. These omissions are all the more incomprehensible as one of these two works was published in Saigon, and the other by NRF/Gallimard. Therefore perfectly accessible to Malleret. Did he want, here again, to punish the friendship that linked Malraux and Bourotte? Hard to say.
Let’s consider and set aside Malraux’s treatment by Malleret, whose connection with EFEO predisposed to consider The Royal Way’s author as a looter of Khmer art and an interloper. In his short mention of Malraux, he stressed the main trait of Malraux’s character, “un individualisme forcené” [“a rabid individualism”]:
André Malraux, qui dans La Voie royale s’est efforcé de chercher des embellissements et des excuses à sa folle équipée de Banteai-Srei, a défini très justement la farouche indépendance de ces insoumis à qui la vie importe peu si elle n’est un combat, une victoire sur la mort qui habite déjà les vivants et communiqué un goût de cendre à leur existence mesquine. L’aventure procède ici d’une conception particulière de la durée humaine et de la destinée. Le révolté refuse « d’accepter vivant la vanité de son existence comme un cancer et de poursuivre ses jours avec cette tiédeur de mort dans la main ». Il veut « posséder plus que lui-même, échapper à “la vie de poussière” de ses semblables. Que sont les hommes pour lui ? des termites « soumis à leur termitière », et il ajoute : « Je né veux pas être soumis. » (La Voie Royale, p 50). [André Malraux, who in The Royal Way tried to find embellishments and excuses for his mad escapade at Banteai-Srei, very rightly defined the fierce independence of these rebels to whom life matters little if it is not a fight, a victory over death which already inhabits the living and communicates a taste of ashes to their petty existence. The adventure here comes from a particular conception of human life span and destiny. The rebel refuses “to accept alive the vanity of his existence like a cancer and to continue his days with this tepidity of death in his hand”. He wants to “possess more than himself, to escape the “dust life” of his fellow men. What are men for him? termites “subjected to their termite mound”, and he adds: “I do not want to be submissive.” (The Royal Way, p. 50).] [p 136 – 7]
Now that contemporary Cambodian historians are claiming the need for “de-exoticizing” Cambodian studies, including archaeology — see in particular the contributions by Heng Piphal and Nhim Sotheavin –, it is useful to go back to the definition of “exoticism” given by Malleret — then 33 years old -, and to see how he made a clear distinction between “le fait colonial” [the colonial reality] and novelistic or poetic representations of an idealized Indochina.
In her 2019 PhD thesis Decadent Indochina and French Colonial Literature, 1880s to 1920s, Wanrug Suwanwattana
recognized Malleret’s work as ahead of its time, in particular on the topics of opium and “sexual colonization” of the congai (native concubine). Here are some reflexions that indeed strike us by their modernity:
L’attraction de l’Orient sur les goûts et la curiosité des hommes de l’Europe est un des grands événements de l’histoire des idées. Elle s’est manifestée en premier lieu sous les espèces de l’exotisme. Agissant sur les esprits par la littérature et la diffusion du bibelot, elle n’a fait naître d’abord que l’intérêt qui s’attaché à la chose rare ou étrangère. Maintenant, elle porte le sceau des inquiétudes du jour. […] Il convient au préalable d’établir une distinction nette entre la mise en accusation de la pensée européenne et la critique de ce que l’on a dénoncé sous le nom de « positivisme colonial ». Le problème de la colonisation, avec ce qu’il suppose d’incompréhension réciproque, de craintes, d’hostilité, de préjugés ethniques, s’est posé antérieurement à la négation du prestige occidental. Sous des formes diverses, il est le même dans toutes les possessions exotiques des pays européens. Il né s’agit guère ici de savoir si notre présence en Indochine ou en Afrique peut se justifier en morale et en droit. La colonisation est un fait historique. Qu’elle soit crime, aberration ou bienfait, il n’en demeure pas moins qu’elle existe, qu’elle a produit des effets non seulement dans la réalité matérielle, mais dans les consciences, qu’elle a provoqué un enchaînement de conséquences dont le résultat est imprévisible. Que ces effets soient bons ou mauvais, peu importe encore. Ce qui, en Indochine, est véritablement intéressant pour le critique et le philosophe, c’est l’ensemble des attractions et des répulsions qui se sont manifestées entre ces deux pôles de la pensée humaine : le rationalisme utilitaire de l’Occident et l’intellectualisme mystique des Orientaux. Les inimitiés ont pu être aggravées par le fait colonial. Elles n’en sont pas normalement issues. En réalité, ce sont deux conceptions générales du monde et de l’existence qui s’affrontent en Extrême-Orient. L’ingérence des Européens s’est exercée surtout dans le domaine matériel. Les incertitudes de l’élite formée dans nos écoles n’affectent guère les masses. Est-on sûr d’ailleurs que la jeunesse, même quand elle fait profession d’imiter l’Europe, né se fait pas illusion sur ses goûts réels et ses aspirations profondes. Même aujourd’hui, dans l’Extrême-Orient où fermente une fièvre de renouvellement, la critique de nos institutions et de nos techniques
est demeurée impitoyable. Certes l’Asiatique adopte certains de nos usages, de nos instruments, de nos machines, mais il se garde de les considérer comme une fin. Tout le mal de l’Europe vient de cette confusion qui fait prendre le moyen pour le résultat. Peut-être, en cette affaire, est-ce l’Asie qui a raison. Écartant toute notion d’infériorité ou de supériorité de bien ou de mal, de progrès ou de décadence, considérons la civilisation des Orientaux comme étant différente de la nôtre, et demandons-nous quelles incompatibilités profondes a fait apparaître en Indochine le contact des peuples. [The appeal of the Orient to the tastes and curiosity of the European man is one of the great events in the history of ideas. It first manifested itself in the form of exoticism. Acting on minds through literature and the diffusion of trinkets, it initially gave rise only to the interest attached to the rare or foreign thing. Now, it bears the seal of the anxieties of the day. […] It is appropriate first to establish a clear distinction between the indictment of European thought and the criticism of what has been denounced under the name of “colonial positivism”. The problem of colonization, with what it supposes of mutual incomprehension, fears, hostility, ethnic prejudices, arose before the negation of Western prestige. In various forms, it is the same in all the exotic possessions of European countries. It is not really a question here of knowing whether our presence in Indochina or in Africa can be justified in morality and in law. Colonization is a historical fact. Whether it is a crime, an aberration or a blessing, the fact remains that it exists, that it has produced effects not only in material reality, but in consciences, that it has provoked a chain of consequences whose result is unpredictable. Whether these effects are good or bad, it matters little. What, in Indochina, is truly interesting for the critic and the philosopher is the set of attractions and repulsions that have manifested themselves between these two poles of human thought: the utilitarian rationalism of the West and the mystical intellectualism of the Orientals. Enmities may have been aggravated by the colonial fact. They do not normally arise from it. In reality, these are two general conceptions of the world and of existence that confront each other in the Far East. The interference of the Europeans has been exercised mainly in the material domain. The uncertainties of the elite trained in our schools hardly affect the masses. Can we be sure, moreover, that the youth, even when it professes to imitate Europe, does not delude itself about its real tastes and its deep aspirations? Even today, in the Far East where a fever of renewal is fermenting, the criticism of our institutions and our techniques has remained pitiless. Certainly the Asiatic adopts some of our customs, our instruments, our machines, but he is careful not to consider them as an end. All the evil of Europe comes from this confusion which makes us take the means for the result. Perhaps, in this matter, it is Asia which is right. Setting aside any notion of inferiority or superiority, of good or evil, of progress or decadence, let us consider the civilization of the Orientals as being different from ours, and let us ask ourselves what profound incompatibilities have been revealed in Indochina by the contact of the peoples.] [vol 2, p 162 – 4]
The Cambodian sense of beauty
While firmly recusing all racialist theories, the author is not shy when considering the partiality of French orientalists and artists towards the Khmer culture:
Comment expliquer par exemple la sympathie qui nous dispose à une amitié profonde envers les Khmers ? Est-ce parce que ce peuple docile et résigné, évoque en nos coeurs prompts à s’attendrir l’image émouvante d’un crépuscule, celui d’une race et d’une civilisation ? Est-ce parce que les trésors de son antique sagesse ont inspiré de merveilleux artistes ? Ou n’est-ce pas plutôt que, nous flattant d’ascendances aryennes, ce que nous aimons en eux, c’est notre propre image reconnue avec émotion dans les traits réguliers d’Angkor ou sur tels visages rencontrés au bord du Mékong ? [How, for example, can we explain the sympathy that disposes us to a deep friendship towards the Khmers? Is it because this pliable and resigned people evokes in our hearts, which are quick to be moved, the moving image of a twilight, that of a race and a civilisation? Is it because the treasures of their ancient wisdom have inspired marvelous artists? Or is it not rather that, flattering ourselves with Aryan ancestry, what we love in them is our own image recognized with emotion in the regular features of Angkor or on such faces encountered on the banks of the Mekong?[vol 2, p 64]
The female principle expressed in Cambodian dance and myths is seen as truly unique in the Southeast Asian context:
La séraphique beauté de la femme, mise en relief par le prestige du mouvement, tire de ses origines paradisiaques une auréole surnaturelle. La légende rapporte qu’une des apsara, nées du barattement de la mer de lait, s’éprit d’un mortel. L’enfant qui naquit de cette union né put entrer dans le paradis d’Indra, mais garda de sa mère la vocation de la danse. C’est d’elle que sont issues les Tévadas, représentation sur la terre des divines apsara. Pourtant, si les lokhon modernes, comme le fait remarquer George Groslier, ont, en commun avec les figures d’Angkor, les signes classiques de la beauté khmère, la face ronde à l’image de la Lune et les trois plis du cou, elles présentent dans leur costume des différences importantes. À Angkor-Thom, nues jusqu’à la ceinture, avec les seins libres et les jambes voilées seulement d’un pagne léger, elles sont encore indiennes. À Angkor-Vat, leur lascivité s’atténue et aujourd’hui, tandis que la chasteté cambodgienne les a cousues dans des vêtements épais, l’influence thai a effilé leur mokot et introduit le sampot dans leur ajustement. C’est tout au long de ce profil historique qu’il faut rechercher, pour en saisir le sens, les éléments d’une beauté pure, idéale et pudique. La danseuse est une abstraction. Dématérialisée par la religieuse ferveur d’un peuple, elle évolue incorporelle comme les aériennes apsara. Il y a plus d’idéalisme, de mysticisme dans la figuration de la femme au Cambodge que dans les civilisations issues de la Chine réaliste, calculatrice et pratique. [The seraphic beauty of the woman, highlighted by the distinction of the movement, draws from her heavenly origins a supernatural halo. Legend has it that one of the apsara, born from the churning of the sea ofmilk, fell in love with a mortal. The child born of this union could not enter Indra’s paradise, but kept from his mother the vocation of dance. It is from her that the Tévadas, the representation on earth of the divine apsara, came. However, if the modern lokhon, as George Groslier points out, have in common with the figures of Angkor the classic signs of Khmer beauty, the round face like the Moon and the three folds of the neck, they present important differences in their costume. At Angkor-Thom, naked to the waist, with breasts freely exposed and legs veiled only by a light loincloth, they are still Indian. At Angkor Wat, their lasciviousness is attenuated and today, while Cambodian chastity has sewn them into thick clothing, Thai influence has thinned their mokot and introduced the sampot into their adjustment. It is throughout this historical profile that we must seek, in order to grasp its meaning, the elements of a pure, ideal and modest beauty. The dancer is an abstraction. Dematerialized by the religious fervor of a people, she evolves incorporeal like the aerial apsara. There is more idealism, mysticism in the representation of women in Cambodia than in the civilizations that emerged from realistic, calculating and practical China.][vol 2, p 62]
Revealing lesser-known authors
- About Jacques d’Adelsward-Fersen: “L’auteur de Hei-Hsiang n’a voulu contempler l’Asie qu’à travers les volutes de la fumée. L’Inde lui est apparue de cette manière, de même que la Malaisie. Dans un de ses poèmes, il associe, de façon imprévue, la déesse Kouan-Yin au culte de la noire idole. Ailleurs, il demande à l’opium de ressusciter pour lui les fastes d’Angkor et d’animer un instant pour ses yeux d’artiste les divines apsaras :
Ce soir, j’irai fumer dans le temple invisible,
Dans le saint des saints d’ombré où danse l’apsara.
Je prendrai les plateaux et les nattes flexibles,
Ma pipe qu’un vieux bonze artiste décora.” (Hei-Hsiang, “Angkhor”, p. 25) [“The author of Hei-Hsiang wanted to contemplate Asia only through the swirls of smoke. India appeared to him in this way, as did Malaysia. In one of his poems, he unexpectedly associates the goddess Kouan-Yin with the cult of the black idol. Elsewhere, he asks opium to resurrect for him the splendor of Angkor and to animate for a moment for his artist’s eyes the divine apsaras:
Tonight I will go smoke in the invisible temple,
In the holy of holies of shadows where dances the apsara.
I will take the trays and the flexible mats,
My pipe that an old artist monk decorated.” (Hei-Hsiang, “Angkhor”, p. 25.)] [vol 2, p 40] - About Roland Meyer’s Saramani, danseuse khmer (Saigon, 1919): “Est-ce aux merveilleuses ressources du coeur féminin qu’il faut attribuer cette transformation ? Quand, à l’inverse de Saramani, une Européenne épouse un indigène, il semble que devrait se produire une identique transfiguration. Or, il en est rarement ainsi. Tandis que la lokhon ignore les réflexes et les aspirations insatisfaites d’un amour-propre surmené, il y a, dans l’aventure sentimentale des femmes d’Europe, une revendication d’indépendance, une affirmation du moi. Le choix de l’Occidentale procède du mépris des contraintes sociales, de l’autonomie du sentiment, de la
liberté de l’amour. [“Is it to the marvelous resources of the female heart that this transformation must be attributed? When, unlike Saramani, a European woman marries a native, it seems that an identical transfiguration should occur. However, this is rarely the case. While the lokhon ignores the reflexes and unsatisfied aspirations of an overworked self-esteem, there is, in the sentimental adventure of European women, a claim for independence, an affirmation of the self. The choice of the Western woman comes from contempt for social constraints, from the autonomy of feeling, from the freedom of love.”] [vol 2, p 200] - About Jeanne Leuba: “Elle a lutté en vain contre la séduction malsaine de ce pays: … parce que nous n’avons plus, écrit-elle, l’instinct et la sagacité toute nue des bêtes, parce que nous percevons la beauté du monde et parce que notre décadence énervée traîne partout le goût des ailleurs, nous sommes blessés d’amour pour ce pays comme un homme esclave d’une femme perverse. Blessés par ses langueurs, par ses aspects, par le mal qu’il nous fait en nous le payant d’une belle nuit, par le piment d’une sensation, souvent plus littéraire que réelle, par ce que nous mettons de splendeur dans sa brutalité et de douceur dans sa perfidie. Mais finalement, c’est à l’évocation recueillie du “pays délaissé” que reviennent tous les inadaptés, tous les insatisfaits, tous ceux qui ont heurté leur sensibilité trop riche à l’indifférence hautaine de la nature des tropiques. Amour du pays natal ! s’écrie Jeanne Leuba, seul, seul et chaste, et puissant amour, que tente d’éclipser ici une passion morbide de sens et de nerfs surexcités ! Non, nous né sommes pas séduits : nous sommes intoxiqués”. [“To no avail she fought against the unhealthy seduction of this country: … because we no longer have, she writes, the instinct and the naked sagacity of beasts, because we perceive the beauty of the world and because our irritated decadence drags everywhere the taste for elsewhere, we are wounded by love for this country like a man slave to a perverse woman. Wounded by its languor, by its aspects, by the harm it does us by paying us with a beautiful night, by the spice of a sensation, often more literary than real, by what we put of splendor in its brutality and of sweetness in its perfidy. But finally, it is to the collected evocation of the “abandoned country” that all the misfits, all the dissatisfied, all those who have clashed their overly rich sensitivity with the haughty indifference of the nature of the tropics return. Love of the native country! cries Jeanne Leuba, alone, lonely and chaste, and powerful love, which here attempts to eclipse a morbid passion of overexcited senses and nerves! No, we are not seduced: we are intoxicated.”] [vol I, p 156]
- About Jules Boissière: “Il vint en Indochine comme secrétaire de Paulin Vial accompagnant Paul Bert. Il débuta
avec le grade de Commis de résidence de 2e classe. Déjà, son service militaire accompli parmi les marsouins et les légionnaires lui avait fait connaître la rude existence des soldats coloniaux et les péripéties de la chasse aux pirates. N’est-ce pas auprès d’eux que s’affirma en lui cette préférence pour les “caractères d’exception” qu’il confesse à M. de Pouvourville dans une lettre du 8 mars 1896. Entré dans l’Administration, il demanda toujours à servir dans les postes les plus difficiles. Sa carrière se déroula en des lieux très divers. Il fut à Quảng Yên, Qui Nhơn, Thái Nguyên, Hué, Saïgon,Chợ Mới, Lục Nam, Hưng Hóa. Ayant vécu près de l’indigène, il parlait couramment l’annamite. Il avait appris le chinois et lisait, dit-on, trois mille caractères. Partout il montra une activité singulière. Esprit curieux, il se plongea avec fièvre dans d’arides études pour enrichir sans cesse sa connaissance de la pensée asiatique. [“He came to Indochina as secretary to Paulin Vial, who was accompanying Paul Bert. He started with the rank of 2nd class residence clerk. Already, his military service among the marsouins and the legionnaires had made him know the harsh existence of colonial soldiers and the adventures of hunting pirates. Was it not with them that this preference for “exceptional characters” was affirmed in him, which he confessed to Mr. de Pouvourville in a letter dated March 8, 1896. Having entered the Administration, he always asked to serve in the most difficult positions. His career took place in very diverse places. He was in Quảng Yên, Qui Nhơn, Thái Nguyên, Hué, Saigon, Chợ Mới, Lục Nam, Hưng Hóa. Having lived near the natives, he spoke fluently the Annamite. He had learned Chinese and was said to read three thousand characters. He showed singular activity everywhere. A curious mind, he feverishly immersed himself in arid studies to constantly enrich his knowledge of Asian thought.”] [vol I, p 32 – 3] - About Alfred Drouin: “La poésie excelle à exprimer les harmonies secrètes qui s’établissent entre la délicatesse de la femme et celle d’un élégant paysage d’Asie :
Elle descend de pousse-pousse :
Les palmiers frissonnent dans l’air
Et les riz sous le ciel d’hiver,
Déroulent une verte housse.
Main menue, étroite frimousse,
Pied minuscule et rire clair,
Elle descend de pousse-pousse ;
Les palmiers frissonnent dans l’air. (La Jonque victorieuse, 1906. “Thi-Teu”, p. 103).
À un autre égard, ce que George Groslier apprécie, chez les filles du pays khmer, c’est la splendide liberté des formes, dans l’agreste jeunesse de la lumière et de l’air saturé de parfums : Ainsi, l’on voit du sud au nord du pays défiler de belles filles robustes et complexes…, mûries dans la chaleur et dont la nudité, du temps de leur
enfance, fut polie par l’air et par les eaux. Les charges portées sur la tête leur donnent ce port hautain, cambrent leurs reins. Le van journellement agité creuse le ventre et rend les hanches plus nerveuses. Une vie perpétuellement accroupie confère aux jambes et au bassin une souplesse de jonc. On né voit que gestes, attitudes, mouvements essentiels qui se composent avec tout ce qui les entoure, se servent de l’atmosphère pour s’alléger, de la lumière comme unique parure et toujours si immédiats, si souples et faciles, si dépouillés… Venus d’Occident où tout est conventionnel, voulu et dénaturé, nous né savons plus ce qu’est un corps humain
dans le libre jeu de ses formes. La dureté de nos climats, notre vie sociale, nos conventions nous ont à jamais caché l’épanouissement de la chair.” (GG, Le Retour à l’argile, Paris, 1928, p. 85) [“Poetry excels in expressing the secret harmonies established between the delicacy of women and that of an elegant Asian landscape:
She gets off the rickshaw:
The palm trees shiver in the air
And the rice paddies under the winter sky,
Unroll a green cover.
Small hand, narrow face,
Tiny foot and clear laugh,
She gets off the rickshaw;
The palm trees shiver in the air. (La Junque victorieuse, 1906. “Thi-Teu”, p. 103).
In another respect, what George Groslier appreciates in the girls of the Khmer country is the splendid freedom of forms, in the rustic youth of the light and the air saturated with perfumes: Thus, one sees from the south to the north of the country parade beautiful girls, robust and complex…, matured in the heat and whose nudity, in the time of their childhood, was polished by the air and by the waters. The loads carried on their heads give them this haughty bearing, arch their backs. The daily agitated winnowing hollows out the belly and makes the hips more nervous. A perpetually crouched life gives the legs and pelvis a suppleness of rush. We see only gestures, attitudes, essential movements that compose with everything that surrounds them, use the atmosphere to lighten themselves, light as their only adornment and always so immediate, so supple and easy, so stripped down… Coming from the West where everything is conventional, desired and denatured, we no longer know what a human body is in the free play of its forms. The harshness of our climates, our social life, our conventions have forever hidden from us the blossoming of the flesh.”] (GG, Le Retour à l’argile, Paris, 1928, p. 85) [vol 2, p 54 – 5].
Tags: French Indochina, French writers, poetry, novels, colonialism, exoticism, women, tevoda, apsara
About the Author
Louis Malleret
Louis Malleret (28 Nov 1901, Clermont-Ferrand, France — 16 Mar 1970, Louveciennes, France) was a French educator, historian, archaeologist, curator and the directeur of École française d’Extrême-Orient (EFEO) in 1942 – 1947 (interim) and from 1950 to 1956.
In the 1930s-1940s, Malleret was the curator of Musée Blanchard de la Brosse in Saigon (nowadays National Museum of History, Ho Chi Minh Ville), curator of the Monuments historiques de la Cochinchine, and head librarian of the Société des études indochinoises (1930−1942, then General-Secretary from 1942 to 1949) [1]. It is while exploring the city’s outskirts, looking for ancient forts and outer walls, and trying to find the location of Prei Nokor, the Khmer settlement predating Saigon, that he trained himself as an archaeologist. He was also deeply interested in the ethnic minorities of then Indochina, publishing in 1937 a gorgeous collection of photographs on the subject with an ethnographic map by Georges Taboulet (500 copies print).
An erudite and bibliophile — he published in 1932 a study on “Aux temples d’Angkor, avec les voyageurs, les romanciers et les poètes”, and in 1934 an essay on L’exotisme indochinois dans la littérature française depuis 1860 -, Malleret was one of the first French archaeologists with Robert Dalet and Henri Parmentier to search for clues on Khmer ancient history in the Mekong Delta (Bassac Province and South Cochinchina, a vast area that went under Vietnamese control in 1949. From the aerial photographs taken in 1928 – 1931, he started archaeological prospections, in particular in the Oc Eo region.
In the 1940s-1960s, Malleret was in charge of the inventory of the religious, archaelogic and prehistoric sites in the Mekong Delta, contributing to the identification of some 325 new sites in the area. He supervised the creation of the Archaelogical Museum of Oc Eo (Funan site now in Vietnam). Between 1950 and 1954, he supervised the agreement between France, Laos, Cambodia and Vietnam for the sharing of EFEO resources and assets. He defended his PhD thesis, “Récentes découvertes concernant l’archéologie du Fou-Nan (archéologie du Delta du Mékong)” (Universite de Paris, Faculté des lettres) in 1959. The epigraph to his monumental L’Archeologie du delta du Mekong (1959−63) was a Paul Fort’s poem verse: “La Terre, c’est de la boue et des gens qui passent” [“The Earth is mud, and people who pass”].
[1] The Societe des Etudes indochinoises had been founded in 1883 in Saigon. Among the first members was “Badier, directeur de la manufacture d’opium, Saigon”.
Publications
(based on Jean Filliozat’s bibliographical note in BEFEO 58, 1971, pp. 4 – 15.)
- “La réorganisation de la Bibliothèque de la Société des Études Indochinoises”, Bulletin de la Société des Études Indochinoises (BSEI), Saigon, 1931, n1‑2, p. 5 – 9.
- “Léon Gilbert Rousset”, BSEI, 1931, n3‑4, p. 154 – 156.
- “Avant-propos aux Chuyên doi xua de P. Truong-vinh-Ky, trad. et expliqués par M. N. Truong-vinh-Tông”, BSEI, 1932, n1, p. 85.
- “Une source de la relation du voyageur Tavernier sur le Tonkin (1679)”, BSEI, 1932, n
- “Léon Angles”, BSEI, 1932, n 3, p. 5 – 11.
- “Réédition avec introduction et annotations de la Notice sur la vie de M. Poivre publiée par Du Pont de Nemours en 1786 à Philadelphie”, BSEI, 1932, n° 3, p. 15 – 62.
- “Aux temples d’Angkor, avec les voyageurs, les romanciers et les poètes”, BSEI, 1932, n 4, p. 75 – 87; repub. as brochure, Saigon, 13 p.
- “Note sur l’introduction du mangoustanier en Cochinchine, BSEI, 1932, n 4, p. 89 – 92.
- Reviews of “Vice-Amiral de Marolles, La dernière campagne du Commandant Rivière, 1881 – 1883 — Souvenirs de l’Amiral Page, Paris, 1932. — Henri Dehérain, Figures coloniales françaises et étrangères, Paris, 1931. — René Maunier, Sociologie coloniale”, BSEI, 1932, n 4, p. 95 – 98.
- “Projet de fondation d’une alliance littéraire franco-annamite”, BSEI, 1932, no 4, p. 112 – 116.
- “Les fêtes de la Lune et des Eaux en Indochine”, Saigon, n° 50, 10 décembre 1932, p. 5 – 9.
- “La Bibliothèque de la Société des Études Indochinoises”, BSEI, 1933, n 1 – 2, p. 25 – 28.
- “La commission de La Grandière ou du Vieux-Saigon”, BSEI, 1933, n 1 – 2, p. 39 – 44.
- “La commission Truong-vinh-Ky”, BSEI, 1933, n°* 1 – 2, p. 45 – 47.
- Tables des bulletins du Comité Agricole et Industriel de la Cochinchine et de la Société des Etudes Indochinoises (1685−1932), n 1 – 2, p. 55 – 121. Suppléments 1933 – 1937, BSEI, p. 171 – 183 et 1938 – 1943, n° 4, p. 91 – 103.
- “L’exposition rétrospective de la Société des Études Indochinoises, Catalogue des ouvrages et documents”, BSEI, 1933, n 1 – 2, p 193 – 204.
- L ‘exotisme indochinois dans la littérature française depuis 1860, Paris, Larose, 1934, 371 p.
- “Trois lettres inédites d’Auguste Pavie”, BSEI, 1934, n 3, p. 51 – 61.
- “Quelques documents lyonnais concernant Pierre Poivre, BSEI, 1934, no 4, 64 – 73.
- “Du roman régionaliste à la littérature de Véther, L’Impartial de Saigon, 4 juillet 1934.
- “Le vieux Saigon et la petite histoire. Les Annales de l’ancien Cercle de l’Union, L’Opinion de Saigon, 21 and 28 July 1934.
- “Eugène Fromentin et le problème de l’exotisme littéraire”, L’Impartial de Saigon, 27 novembre 1934.
- Introduction to Ornements sino-annamites [J. G. Besson], Paris, Calavas, 1935.
- Introduction to Monographie dessinée de la Cochinchine [publiée par J. G. Besson et ses élèves de l’École d’Art de Gia-dinh], Paris, Geuthner, 1935.
- “Les anciennes fortifications et citadelles de Saigon”, BSEI, 1935, n 4, p 5 – 108.
- “Charles Lemire ou la foi coloniale (1839−1912)”, BSEI, 1936, n 4, p. 5 – 98.
- “Réponse d’Extrême-Orient” [to V. F. Lusset, Lettre ouverte d’un Français d’Orient à un Français d’Extrême-Orient, BSEI, n 118, p. 1 – 5], Revue de l’Enseignement français hors de France, Apr-May 1936, n 120, p. 105 – 109.
- “Un pont jeté entre la France et l’Indochine”, La Nouvelle Revue Indochinoise, n 4, mai 1936, p. 169 – 173.
- “Inauguration d’une stèle sur remplacement de la maison de l’evêque ďAdran”, Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient (BEFEO), 36 – 2, Hanoi, 1936, p. 608 – 609.
- “La Tradition et le Progrès”, Bulletin général de l’Instruction Publique (BGIP), Hanoi, janvier 1937, p. 91 – 98.
- “Transbassac 1937”, in L’Asie Nouvelle, Saigon, n° 55, 31 octobre 1937, p. 1 – 5.
- Groupes ethniques de l’Indochine française, Saigon, 1937, 61 p, 100 plates, map by Georges Taboulet.
- Catalogue général des collections du Musée Blanchard de la Brosse [Saigon], Hanoi, Imprimerie d’Extrême-Orient, 1937 – 1938, 2 vol. 190 p. et 31 pl., 307 p. et 32 pl., 1939.
- “L’ Indochine des romanciers et des poètes”, L’information d’Outré-Mer, Paris, n 3 – 4, May-Sept 1939, p. 114 – 117.
- “Le souvenir de J. B. E. Luro en Cochinchine”, BSEI, 1940, n 1 – 2, p 9 – 12.
- “Projet de création d’un Musée d’Histoire de la Cochinchine à Saigon, BSEI, 1940, n0* 3 – 4, p. 43 – 50.
- “Ancienneté et jeunesse de Saigon”, Nay, n° spécial du Têt 1940, p. 10 – 14, et Indochine, Hanoi, n° 82, 26 March 1942, p. 6 – 7.
- “Études françaises, éditées par le Bureau franco-chinois de Pékin”, BSEI, 1941, n° 3, p. 153.
- “L’action de la France sur l’art et la pensée en Indochine”, Indochine, Hanoi, n° 49, 7 Aug 1941, p. 1 – 3. — reprint in France-Asie, Saigon, n° 13, 15 April 1947, p. 269 – 273.
- “Le crime de Fatou”, BSEI, n 52, 28 Aug 1941, p. 9 – 11. — reprint in France-Asie, Saigon, n 11, 15 Febr 1947,
p. 12 – 16. - “La revanche du petit dieu”, BSEI, n° 65, 27 Nov 1941, p. 11 – 12.
- “Traditions légendaires des Cambodgiens de Cochinchine relevant d’une interprétation ethno-sociologique”, Bulletin de l’Institut Indochinois pour l’Étude de l’Homme (BIIEH), 1941, IV, fasc. 1 – 2, p. 169 – 180.
- “Une tentative ignorée d’établissement français en Indochine au XVIIIe siècle. Les vues de l’Amiral d’Estaing, avec Documents annexes extraits des Archives Nationales”, BSEI, 1942, n 1, p. 31 – 100 — see also Cahiers de l’École française d’Extrême-Orient, n° 29, 4e trim. 1941, p. 10 – 16, and Bulletin général de l’Instruction
Publique (BGIP), Hanoi, juin-août 1942, p. 439 – 453. - “À la recherché de Prei Nokor. Note sur l’emplacement présumé de l’ancien Saigon khmèr”, BSEI, 1942, n 2, p. 19 – 34.
- “La Cochinchine dans le passé. Catalogue descriptif de la retrospective organisée à Saigon pour la Foire-Exposition de 1942” [with G. Taboulet), BSEI, 3d quarter 1942, p. 9 – 71.
- Pour comprendre la sculpture bouddhique et brahmanique en Indochine, Saigon, Portail, 1942, 117 p., 37 pl.
- “Le Musée Blanchard de la Brosse”, Indochine, Hanoi, n 74, 29 Jan. 1942, text and photos.
- “Camille Saint-Saëns sur la roule des Indes et en Indochine”, Indochine, n° 91, 28 May 1942, text and photos — reprint in France-Asie, Saigon, n° 9, 15 décembre 1946, p. 564 – 569.
- “A propos du pelerinage de Nui Sam en Cochinchine”, Indochine, 27 Aug 1942, p 12 – 14.
- Pour une culture cosmopolite. Le message du Tiruvalluvar, [Conference at one of Sri Subramaniaswamy’s temples], Saigon, 1943, 16 p.
- “Paul Midan (1901−1940)”, BSEI, 1943, n 1 – 2, p. 7.
- “Cochinchine, terre inconnue”, BSEI, 3d quarter 1943, p. 9 – 21.
- “Le séminaire de Vîrampatnam, résidence de l’evêque d’Adran à Pondichéry”, BSEI, 4th quarter 1943, p. 81 – 90.
- “Une cérémonie au Nui Sâp, à la mémoire du mandarin Nguyênngoc-Thoai”, BSEI, 2d quarter 1944, p. 123 – 124.
- Review of Compte rendu du Guide historique des rues de Saigon (André Baudrit), BSEI, 2d q 1944, p. 125 – 128.
- “Comment on voyageait dans l’Indochine ancienne”, Indochine, Hanoi, n° 183, 2 March 1944, p. 12 – 14.
- “Visions anciennes de Saigon”, Indochine, n 184, 9 March 1944, p. 25 – 30.
- ‘Anciens aspects des villes de l’Indochine’, Indochine, n 199, 22 juin 1944.
- “L’éveil de l’Indochine au grand commerce maritime. L’armateur bordelais Balguerie-Stuttenberg”, Indochine, n 201, 6 juillet 1944 [full publication in BSEI, 1st q. 1948, p. 25 – 35.
- Les fouilles d’Oc-èo, Indochine, n° 202, 13 July 1944, p. 8 – 11.
- Saigon au temps des Amiraux, Indochine, n° 208, 24 Aug. 1944, p. 8 – 13.
- “Groupes ethniques de l’Indochine: Les Chams”, Indochine, Hanoi, n° 210, 7 Sept. 1944, p. 8 – 13.
- “La minorité cambodgienne de Cochinchine”, BSEI, 1st sem. 1946, p. 19 – 34.
- “La Société des Études Indochinoises”, France-Asie, Saigon, n° 8, 15 Nov. 1946, p. 499 – 502 [Vietnamese transl. : “Hoi nghiên cú‑u các von de Dông-dirong” in Se mua xuân 1947 (Têt Celebration issue), p. 61 – 63].
- “Note conjointe aux observations de M. Paris” [related to archaeological explorations in Dirong-hoà area, Hà-tiên], BSEI, 2d sem. 1946, p. 79.
- Quelques légendes des Moi de Cochinchine [with Th. Gerber], BSEI, 2d sem. 1946, p. 61 – 65.
- “La collaboration franco-britannique dans la première mise en valeur de la Cochinchine, Devenir, Saigon, n 4 – 5, Jan-Fev 1947, p. 11 – 23. [English transl.: “Franco-British collaboration in the development of Cochinchina”, The Asiatic Review (AR), London, Jan. 1947, XLIII, n 153, p. 88 – 90 (signed: “By a French official”].
- Aperçu des populations montagnardes de l’Indochine centrale, Devenir, Saigon, n 8 4 – 5, Jan-Feb. 1947, p. 24 – 27.
- “L’oeuvre d’Auguste Pavie”, France-Asie, n 14, 15 May 1947, p. 467 – 469.
- “Auguste Pavie, explorateur et conquérant pacifique”, BSEI, 2d sem. 1947, p. 79 – 92.
- Reviews of: P. Renouvin, La question d’Extrême-Orient; — Jacques Bacot, Le Buddha; — Raphaël Barquissau, L’Asie française et ses écrivains; Auguste Pavie, À la conquête des coeurs (new edition); — Une croix en
Cochinchine : L’aspirant Michéa; - R. Poujade : La route des Indes et ses navires, Travaux d’ethnographie navale, i
France-Asie, n 10 (15 Jan. 1947), p. 760 – 762 ; n 17, 15 Aug. 1947, p. 849 – 850 ; n 21, 15 Dec. 1947, p. 109 – 111; BSEI, 2d sem. 1947, p. 141 – 148. - “Léon-Louis Sogny (1880−1947)”, BSEI, 2e sem. 1947, p. 13 – 16.
- “Réception de M. Georges Duhamel à la Société des Études chinoises et au Musée Blanchard de la Brosse”, BSEI, 1947, n 3 – 4, p. 135.
- “Participation de la Société des Études Indochinoises à l’Exposition de la Marine (3 au 11 décembre 1947)”, BSEI, 1947, nos 3 – 4, p. 137 – 139.
- L’Indochine française en face du Japon [pen name. André Gaudel], Paris, 1947, 240 p.
- “Note sur les dictionnaires de Mgr. Taberd, publiés au Bengale en 1838”, BSEI, 1st sem. 1948, p. 73 – 88.
- Discours prononcé aux obsèques de Louis Labriffe, Saigon, 1948.
- Reviews of: Olov R. T. Janse, Archaeological research in Indochina, I; - The district of Chiu-Chên during the Han
dynasty. Cambridge (Mass.), VII, 1947; — Raphaël Barquissau, Rencontres à Saint-Germain, Paris, BSEI, 1948, n 2
(2d-3d quart.), p. 157 – 161; France-Asie, n 27, June 1948, p. 774 – 775 and 779 – 780. - “L’art et la métallurgie de l’étain dans la culture d’Oc-èo”, Artibus Asiae (AA), XI/4 (1948), p. 274 – 284; Actes du XXIe Congrès des Orientalistes, Paris, 23 – 31 July 1948, p. 225.
- “Présentation de Promenades dans Saigon par Hilda Arnold”, Comptes-rendus mensuels de l’Academie des Sciences Coloniales, IX (4 and 19 March sessions), 19 March 1949, fasc. 1949/III, p. 253 – 254.
- “La statuaire bouddhique en bois du Delta du Mékong”, Journal Asiatique (JA), CCXXXVII, Paris, 1949, p. 69 – 70.
- “Les facteurs internationaux dans la définition d’un statut du Delta du Mékong”,Compte-rendus mensuels de l’Académie des Sciences col. IX, 6 and 20 May 1949 sessions, p. 476 – 485.
- “La ville enfouie d’Oc èo”, France Indochine (FI), Paris, n° 55, July 1949, p. 102 – 103.
- “Travaux récents d’Ethnologie navale”, Archives Internationales d’Histoire des Sciences, Paris, n 9, 1949, p. 1093 – 1096.
- “La glyptique d’Oc èo”, CR AIBL, Paris, 25 March 1949 session, p. 82 – 85.
- “Essai de classement typologique des grains d’enfilage d’après des critères cristallins”, Bulletin de la Société Préhistorique française (BSPF), Paris, XLVI, n 11 – 12, nov. dec. 1949, p. 437 – 438.
- Review of “Alfred Foucher, Éléments de systématique et de logique indiennes: Le Compendium des Topiques (Tarka-Sangraha) d’Annambhat-ta”, BSEI, XXV, n 1, 1st quarter 1950, p. 90 – 92.
- Review of “Raphaël Barquissau : Clairières dans la solitude, Paris, 1947”, Outré-Mer, 1948, and BSEI, XXV, 2, 2d q. 1950, p. 211 – 212.
- “The buried town of Oc-èo and the Funanese sites of Transbassac”, art. “Cochinchina”, Annual Bibliography of Indian Archaeology for the Years 1940 – 1947, Kern Institute, Leyde, 1950, p. LI-LVI.
- Avant-propos de BEFEO vol. XLV (à l’occasion de la reparution de celui ci), BEFEO, XLV, I, (1947 1950), Paris Hanoi, 1951, p I‑II-IX-XI.
- “Aperçu de la Glyptique ď Oc-èo”, BEFEO, XLV, I (1947−1950), Paris Hanoi, 1951, p. 189 – 199.
- “Les fouilles d’Oc-èo (1944): Rapport préliminaire”, ibid., p. 75 – 88, 1 map, 1951, 3 pl.
- “L’École française d’Extrême Orient” (with George Coedès), Cahiers français d’Information (CFI), Paris, n 178, 15 Apr. 1951, p. 17 – 21.
- “Discours prononcé à Hanoi, le 7 juillet 1951, pour le transfert au Gouvernement du Viêt-nam des pouvoirs de conservation des Monuments Historiques”, France-Asie, Saigon, n 61 – 62, June-July 1951, p. 106 – 109.
- “Discours prononcé à Saigon, le 3 novembre 1951 pour le centenaire de l’École française d’Extrême Orient”, ibid., n 66 – 67, Nov-Dec. 1951, p. 580 – 584.
- “La ville enfouie d’Oc-èo et les sites founanais du Transbassac au Sud Viêt-nam”, ibid., n 66 – 67, nov.-déc. 1951, p. 653 – 658.
- “La situation de l’École française d’Extrême-Orient en 1951”, C. R. Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (AIBL), Paris, Oct-Dec. 1951, p. 332 – 336 (12 Oct. 1951 session).
- “L’École française d’Extrême-Orient”, Bulletin international des Sciences Sociales (BISS), Paris, 1951, III, n° 4, p. 910 – 911 (Documents relatifs à l’Asie du Sud). English edition, p. 848 – 849.
- “L’École française d’Extrême-Orient au Congrès International des Orientalistes à Istanbul”, Chroniques d’Outré-Mer (COM), Paris, n° 11, décembre 1951, p. 11 – 14. — and France-Asie, Saigon, n° 70, March 1952, p. 984 – 987.
- “Le jubilé scientifique de l’École française d’Extrême-Orient”, COM, Paris, n° 1, Jan. 1952, p. 7 – 12.
- “Cinquante ans de travaux archéologiques”, La Revue Française, Paris, n° 34, Jan. 1952, p. 44 – 48.
- “École Française d’Extrême-Orient”, in L’Encyclopédie mensuelle d’Outré-Mer, Paris, 1952.
- “Cinquantenaire de l’École Française d’Extrême-Orient”, France-Indochine, Paris, n 83, Feb. 1952, p. 27.
- “L’avenir des sciences humaines à l’École Française d’Extrême-Orient”, Institut de France-Academie des Inscriptions et Belles-Lettres, 21 March 1952 session [Cinquantenaire de la fondation de l’École française d’Extrême-Orient], Paris, 1952, p. 19 – 26 — and in C. R. AIBL, Jan-March 1952, p. 138 – 145.
- “Une école sans élèves, ni professeurs reconstitue les âges obscurs de l’Indochine”, Indochine-Sud-Est Asiatique, Saigon, Feb-March 1952, p. 52 – 56.
- “Un demi-siècle d’activités scientifiques à l’École française d’Extrême-Orient”, Études, Paris, vol. 273, n 5, May 1952, p. 251 – 253.
- “Message de l’École française d’Extrême-Orient à la Société des Études Indochinoises”, BSEI, XXVII, 2, Saigon, 2d q. 1952, p. 135 – 136.
- “Aspects inconnus de Francis Garnier”, BSEI, XXVII, 2, 2d sem. 1952, p. 151 – 180.
- “Notes archéologiques. I. Intailles et cachets anciens du Cambodge continental”, BEFEO, XLV, 2 (1951), Paris-Hanoi, 1952, p. 349 – 358, 1 pl.
- “Nécrologie: John Fee Embree, Alfred Meynard, U’ng-Qua”, BEFEO, XLVI, 1 (1952), Paris-Hanoi, 1952, p. 315 – 328.
- “La célébration du Cinquantenaire de l’École française d’Extrême-Orient, La vie de la France et de l’Union Française (dir. Marius and Ary Leblond), Paris, n 10, Dec. 1952, p. 137 – 138.
- “Récents travaux ethnologiques de l’École française d’Extrême-Orient”, in Actes du IVe Congrès International des Sciences Anthropologiques et Ethnologiques, Vienna, 1952, vol II, p. 229 – 236.
- “Le souvenir de René Grousset à l’École française d’Extrême-Orient”, France-Asie (special issue on René
Grousset), n 88 – 89, Sept-Oct. 1953, p. 859 – 861. - Le Cinquantenaire de l’École française d’Extrême-Orient. Compte rendu des Fêtes et Cérémonies, Paris-Hanoi, 1953, 176 p., 27 pl.
- “Mainland Southeast Asia” in International Directory of Anthropological Institutions, William L. Thomas Jr and
Anna Pikelis eds, New York, 1955, p. 59 – 66. - “Antiquité du Delta du Mékong”, Annales de l’Institut Propédeutique des Lettres Françaises (Université de Hanoi), fasc. 1, Saigon, décembre 1954, p. 9 – 12.
- “Hommage à Henri Deydier: Allocution prononcée à ses obsèques à Luang Prabang le 10 décembre 1954”, France-Asie, n° 103, Dec. 1954, p. 226 – 228.
- “La fonte à Hanoi d’une statue du Buddha”, BEFEO, XLVI, 2 (1952), Paris-Saigon, 1954, p. 641 – 650, ll pl.
- “A propos d’analyses de bronzes archéologiques”, BSEI, XXIX, 4, Saigon, 1955, 4th q. 1954, p. 297 – 307, 5 pl.
- “La statue de Lokeçvara de la collection Didelot”, Arts Asiatiques, 1, 4, 1954, Paris, 1955, p. 249 – 252.
- Introduction to Croyances et Pratiques religieuses des Vietnamiens par Leopold Cadière, tome II, Paris-Saigon, 1955, p. 5 – 8.
- “L’Extrême-Orient vu par quelques poètes français”, BSEI, Saigon, XXXI, n° 2, 2d q. 1956, p. 141 – 155.
- “Le R.P. Leopold Cadière des Missions Étrangères de Paris”, Anthropos, Fribourg, vol. 51, 1956, p. 1084 – 1085.
- “Le R.P. Leopold Cadière d’après ses souvenirs inédits”, BSEI, Études Indochinoises, Saigon, XXXI, n° 4, 4th q. 1956, p. 271 – 302.
- “Aperçu d’un demi-siècle de travaux scientifiques à l’École française d’Extrême-Orient”, France-Asie, n 125−126−127, 1956, p. 271 – 306.
- “Note sur des fabrications actuelles ou anciennes de poteries dans le Delta du Mékong”, BSEI, Saigon, XXXII, 1, 1st q. 1957, p. 31 – 38.
- “Objets de bronze communs au Cambodge, à la Malaisie et à l’Indonésie”, Artibus Asiae, XIX, 3⁄4, p. 308 – 327.
- “A propos d’une poterie du British Museum”, AA, XX, p
- “Notice sur la vie et les travaux du R. P. Cadière (1865−1955) accompagnée d’une bibliographie”, introduction to Croyances et Pratiques religieuses des Vietnamiens, vol III, Paris, 1957, p. 5 – 40.
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- “Louis Bezacier (1906−1966)”, BSEI, LXI, 3 – 4, 1966, p. 303 – 306.
- “Un marin, un administrateur, un savant: Paul Guilleminet”, Le Progrès de Lyon, 22 Sept. 1966, p. 7.
- “L’amphisbène”, Artibus Asiae, XIX 1, 1967, p. 85 – 92, 2 pl.
- “Nécrologie : Maurice Glaize (1886−1964)”, BEFEO, LIII, 2, Paris, 1967, p. 311 – 330.
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- Review of Madeleine Ly-Tio-Fane, Pierre Poivre et l’expansion française dans l’Indo-Pacifique, BEFEO, LIII,
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- “Pierre Poivre, l’abbé Galloys et l’introduction d’espèces botaniques et ď oiseaux de Chine à l’île Maurice”, Proceedings of the Royal Society of Arts and Sciences of Mauritius, Port-Louis, vol. Ill, 1968. (read 27th September 1967), p. 51 – 64.
- “Une cruche de bronze présumée Chame, à double goulot”, Artibus Asiae, XXX, 1, 1968, p. 53 – 60, 3 pl.
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- Review of Marthe de Fels, Pierre Poivre ou l’amour des épices 1968, Revue française d’Histoire d’Outré-Mer,
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